Cavac accompagne avec Projectis les projets de ses sociétaires
Le groupe coopératif vendéen, Cavac, propose un service à la carte pour l'étude et la mise en place des projets de ses agriculteurs sociétaires.
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Près de 250 dossiers Projectis sont en cours de traitement ou finalisés à la Cavac. Projectis est le service développé par le groupe coopératif vendéen depuis dix-huit mois, afin d'accompagner dans leurs projets les agriculteurs sociétaires. Ce service peut être également un faire-valoir pour la coopérative dans les démarches de prospection de ses technico-commerciaux, vers de nouveaux agriculteurs.
Une équipe qui va s'étoffer
Si le groupe a toujours été présent dans cet accompagnement, il formalise mieux la démarche avec Projectis et va encore plus loin dans la réalisation des prévisions économiques et l'analyse de l'impact de toute décision et modification. « Nous sommes vraiment dans une approche de développement durable au niveau de l'exploitation, en prenant en compte l'impact global de chaque nouvel élément introduit », détaille Brice Guilloteau, directeur du pôle services de la Cavac. Dans près de 90 % des cas, ce sont les technico-commerciaux ou les techniciens spécialisés qui aiguillent les agriculteurs vers ce service, en réponse à une demande ou une attente exprimée. Le relais est alors pris par Brice Guilloteau, qui a été rejoint en septembre par un autre collaborateur formé au traitement de ce service. « A terme, plusieurs salariés sauront maîtriser la méthodologie. »
Un logiciel de simulation
Comment ce service fonctionne-t-il ? Un premier rendez-vous permet de cerner au mieux la demande de l'agriculteur et de définir les objectifs. Tout est passé en revue : la stratégie d'exploitation, le contexte agro-environnemental, les pratiques, l'impact du projet sur le plan technique, organisationnel, financier, économique et humain. Une liste d'éléments de réponse est établie pour chaque problématique à partir d'un logiciel de simulation.
Si le premier rendez-vous est gratuit, le plan d'action proposé fait, quant à lui, l'objet d'un service facturé. « Projectis est sollicité dans trois cas : l'évolution du système d'exploitation (nouvel atelier, intensification, extensification, conversion au bio...), la transmission de l'exploitation ou encore l'installation », explique Brice Guilloteau. Près de 60 % des dossiers présentés à ce jour sont liés à la transmission et/ou l'installation, et 40 % sont relatifs à une évolution de l'activité de l'exploitation.
Travailler avec d'autres organismes
Ces études peuvent être faites conjointement avec les cabinets de comptables et de fiscalistes ou encore les chambres d'agriculture, notamment dans le cadre de l'installation. C'est d'ailleurs le cas avec un jeune agriculteur souhaitant s'installer, Rémy Nicolaizeau, 18 ans, en seconde année de BTS Acse. Il compte reprendre la ferme voisine de celle où il est à ce jour en stage. « Mon patron actuel travaille avec la Cavac, et son voisin également. Aussi, je me suis tourné naturellement vers la coopérative pour mon projet de reprise. » Le dossier est bien sûr étudié avec la chambre d'agriculture, car il s'agit d'une installation aidée. « Le projet analysé avec la Cavac complète bien le travail fait avec la chambre. Cela me permet d'avoir plusieurs visions et d'étudier différentes pistes », continue le jeune futur exploitant. « En outre, la coopérative propose des solutions intéressantes pour les jeunes. » Rémy a en fait connu Brice Guilloteau, lors de l'intervention de celui-ci sur la Pac, dans son école d'agriculture. « Le contact est bien passé entre nous. Je finis par mieux les connaître comme le technico-commercial, qui vient chez mon patron. Je compte bien continuer à travailler avec eux, car ils ont des filières intéressantes. »
Hélène Laurandel
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